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Au jour le jour!

6 avril 2012

Trois choses à faire aujourd'hui

Trois choses que je ferai aujourd'hui

 

1.  Vider le lave-vaisselle, ranger le comptoir de cuisine

 

2.  Promener Tobi

 

3.  Lavage/Repassage

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3 janvier 2012

Un texte de Josée Blanchette

Les lâches achètent la paix et l'amour A RABAIS

Par Josée Blanchette, Châtelaine, Janvier 2009

 

Il se laisse aimer, aimer sous toutes les coutures, même les plus lâches.  Il se laisse aimer comme on se laisse aduler, avec des offrandes à ses pieds.  Son coeur est une forteresse, ni à prendre ni à conquérir, un vase clos.  Aimer exige un courage de guerrier. Se laisser aimer ne demande rien, sinon un semblant d'affection, une agréable passivité.  Se laisser aimer, c'est faire du trapèze avec un filet de sécurité, un parachute et une assurance vie.

Elle l'aime comme une bouée, pour ne pas se noyer.  Elle l'aime comme une blessure qui ne se refermera jamais, plus vaste que son sexe.  Elle paie cher pour avoir le privilège de l'aimer.  Quand on aime, on ne compte pas.  Elle lui a prêté 100,000 dollars, son salaire de tout un an.  Dans quelques années, elle devra déclarer faillite ou réhypothéquer sa maison.  Elle n'a plus rien à offrir en garantie, que l'amour.

Qui parle d'amour?  Ce n'est pas de l'amour, c'est du besoin.  Elle l'aime même s'il la trompe, la bafoue et lui fournit toutes les raisons de le quitter.  C'est l'ultime preuve de son amour, de sa blessure qu'elle garde intacte pour lui.  Elle reste accrochée comme une algue à sa bouée.

Plus nombreuses qu'on pense, les femmes abusées proviennent de tous les milieux, même scolarisés.  Un doctorat n'a jamais rendu personne intelligent.  Ces amoureuses déchues n'existent qu'à travers le regard de leur bourreau.  Gâce à lui, elles cultivent l'impression de se réparer.  L'enfance, certainement, contient les réponses à cette recherche de la douleur et du rejet.  Passion et souffrance, deux mots, une même racine.

Consciente qu'il ne l'aimera jamais, elle est devenue son bailleur de fonds - une position de pouvoir.  Il se prête à ce jeu de dupes, à cette alliance sadomasochiste.  It takes two to tango.

Il est le gigolo entretenu dans ce cocon confortable.  C'est l'être le moins libre que l'on puisse imaginer.  Il a abdiqué sa souveraineté.  Il accepte d'être un insecte pris au piège d'une toile d'araignée alors qu'il est le premier à se saisir d'un balai pour chasser les sorcières.

Je connais des gens qui se laissent aimer et n'ont pas le courage de se lancer dans le précipice amoureux.  Ils ont souvent été maltraités dans leur enfance, tant physiquement que psychologiquement. Pour eux, le lien de confiance entre deux coeurs est brisé à jamais.  Il ne s'abandonneront plus au risque d'être vulnérables.

Aimer exige un courage qui les a quittés.  Etre aimé laisse le champ libre et le coeur avec.  Se laisser aimer n'engage que l'autre, pas soi.  On ménage sa monture. Et quand le meilleur se présente, on ne le voit pas ou on le sabote, consciemment ou non.

Je ne juge pas de la stratégie.  Je me suis déjà laissé aimer.  J'espérais secrètement que l'amour viendrait un jour, comme l'appétit vient en mangeant.

Je me suis sentie faible comme une convalescente.  On laisse échapper des mots d'amour, mais le coeur n'y est pas.  On peut tromper, c'est facile quand on n'aime pas.  C'est un amour d'une grande solitude, un amour-prison, sans horizon.  On peut être sincère quelques secondes tous les jours mais le demeurer durant  86,400 secondes chaque jour, c'est plus exigeant.  L'amour demeure le dernier territoire de notre propre vérité.  

Oser l'amour, c'est s'oser soi-même.  Partir à la rencontre de sa fragilité en quelque sorte.  Christian Bobin a écrit dans La lumière du monde:  "Deux choses nous éclairent, qui sont toutes les deux imprévisibles:  un amour et une mort.  C'est par ces événements seuls qu'on peut devenir intelligents, parce qu'isl nous rendent ignorants.  Ces moments, oû il n'y a plus de social, plus de vie ordinaire, sont peut-être les seuls oû on apprend vraiment, parce qu'ils amènent une question qui excède toutes les réponses."

Se laisser aimer, est-ce que c'est "se mentir d'amour" ou mentir à l'autre?  La seule réponse que je puisse offrir parle de paix achetée par des lâches.

Josée Blanchette, chroniqueuse au Devoir, à Châtelaine.  Son blogue:  Cause toujours au www.chatelaine.com/joblo

 

 

27 décembre 2011

Résolutions 2012

Pour 2011-2012

Je suis travaillante, fiable, sociable et généreuse.

 

Je veux être en santé, joyeuse et confiance en la vie.

Je veux donc danser, mieux manger et faire de l'exercice, ce qui automatiquement me rendra joyeuse et plus positive.

 

11 décembre 2011

Lumière, réflexions

Réflexions profondes ouvrant une brèche ce matin, ce que Madame Oprah Winfrey appelle un "Ha Ha Moment":

Forgiveness is letting go of the hope that the past can be changed".  (Oprah Winfrey)

Le pardon implique qu'on cesse d'espérer changer notre passé.

Et de Marie Laberge (Revenir de Loin)

"... Il se demande combien de fois on doit dire adieu avant de quitter vraiment. Avant d'accepter de quitter ce qui nous a quitté..."

"... aimer ne nécessite pas deux coeurs et toute cette soupe sur le partage et la réciprocité.  Aimer peut se faire seul, dans le silence monacal, dans une simplicité et même une solitude consenties..."

"... On prend ce qu'on veut des autres... on s'organise pour prouver notre point de vue...."

Et plus tard,  ceci:

La vie est un mystère, perce-le (Mère Teresa).

Puis, il y a la vie de Gilles Keable que j'ai vu interviewé ce matin, qui m'a touchée aux larmes!

 

Soupir.  A poursuivre...

10 décembre 2011

Norah Jones my Best!

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3 décembre 2011

La femme qui est dans mon lit... Serge Reggiani

30 novembre 2011

Parler ou me taire.

Il m'arrive souvent d'avoir besoin d'écrire.  De raconter cette période de ma vie. Difficile, lourde, presque désespérée.  Souvenirs qui reviennent périodiquement.  La souffrance que je n'ai jamais pu expliquer ou partager avec les personnes directement responsables.  Avant de mourir, faudrait bien faire le bilan.

Et puis, je me dis... non.  Je ne veux pas nuire, je veux me taire.

Une semaine plus tard, je me dis, je devrais.  Me semble que je suis assez bonne pour écrire...

Un moment, une odeur, une sensation, une parole blessante, un geste quasi-amoureux.  Mais surtout le silence, l'indifférence, le contrôle, la méchanceté gratuite.  L'abus, la manipulation du plus fort (qui se croit) sur le plus faible (qu'ils pensent).

La lâcheté aussi, celle de m'avoir obligée à prendre la, les décisions finales.

Ma naïveté, ma candeur qu'on a réussi à me faire perdre au fil des ans.

Mais, mon espoir qui s'accroche, ma foi en l'humanité malgré tout.

Et cet amour incompréhensible, cet amour sans conditions autre que d'être respectée qui ne veut pas mourir.

Le regret de ce qui aurait pu être.  L'incompréhension devant ce qui fut.

Le silence, surtout.  Le silence.

 

28 novembre 2011

Les préparatifs des Fêtes

Ca fait  deux heures que mon chéri est au sous-sol, le nez dans les boîtes de lumières, de décorations, de boules de Noël. 

   DSCF1253

 

Mais surtout, à vérifier les extensions et les lumières pour l'extérieur et pour la maison aussi.  Habituellement, on décore le tour de la salle-à-manger avec de jolies petites lumières de toutes les couleurs.  Et puis, il y a les branches de sapin avec des décorations qu'on installe au-dessus des portes.

Evidemment, dans le sous-sol, je fais un petit sapin miniature et aussi j'ai un beau Saint Nicolas.  Enfin, à chaque Noël, on trippe comme des petits enfants à redécouvrir ce que nous cachent les boîtes.

J'ai bien hâte qu'on fasse le sapin et le village... mais ce ne sera pas avant le 8 décembre.DSCF1266

D'ici là, il me faudra patienter mais surtout songer à l'agencement des meubles dans le salon... pas évident avec le village que mon chéri agrandit chaque année!

27 novembre 2011

Dimanche, 27 novembre 2011

Ce matin, je me suis éveillée dans un lit chaud, confortable avec l'édredon moëlleux et la douceur des draps: je n'avais tellement pas envie de me lever, surtout pas d'ouvrir l'oeil. J'étais bien dans mon cocon.

Et me voilà debout!

Le lit est fait, Sylvain se repose avant d'aller magasiner des pneus d'hiver avec son chum (il n'a que le dimanche de congé!)

Mes animaux ont mangé. Ma laveuse brasse mon linge, je vais devoir aller à la Charcuterie Noël au coin de Lacordaire pour acheter des fruits et des légumes car je ne fais pas de véritable commande cette semaine, étant donné qu'hier, j'étais à Verdun toute la journée.


Petit dimanche tranquille.  Occupée probablement à faire de la bouffe aujourd'hui.  Première batch de ragoût de boulettes?  Je verrai.

Pour le reste, je suis encore hyper contente de ma journée d'hier.  J'ai vraiment adoré ma journée à Verdun. D'ailleurs, je vais leur écrire pour les remercier de l'accueil chaleureux qu'ils nous ont réservé.  Et les belles personnes que j'y ai rencontré.

J'aime tellement mon travail, ça n'a pas de sens!  C'est une joie quasi constante.  J'ai vraiment bien fait en 1986 d'accepter un contrat d'un mois.  En février, il y aura déjà 25 ans que je travaille à ce Ministère. 

24 novembre 2011

Mercredi, première neige montréalaise.

premic3a8re-neige_ii_007  Ce matin, tapis blanc qui commençait. Je me suis extasiée comme une petite fille devant le blanc tapis.  Dieu que j'aime la première neige!  Que j'aime l'Hiver québécois...jusqu'en février!  Après, je ne le dis pas fort... mais mausus que j'ai hâte au printemps...

Et puis, faut se réhabituer...aux trottoirs glissants, aprèes avoir redonné du service aux bottes fourrées, aux chandails et pantalons chauds, sans compter le manteau de duvet ou le vieux manteau de castor rasé... et faut pas oublier les gants et le foulard assorti etc, etc, etc.

L'autobus pas trop lambineuse mais, oh!  le métro!  Oh oh oh le mautadit métro.  

C'est à croire qu'il neigeait dans le métro:  encore une panne et devinez sur quelle ligne...

 

Non, je ne vous le dirai pas.  Non, je ne gagerai pas, c'est trop facile!  Vous gagneriez c'est certain!

Vous l'avez deviné tout de suite (sauf si vous n'habitez pas Montréal et ne prenez jamais les mausus de transport en commun)...

Eh oui!  La fichue ligne orange.  Une autre panne de courant... Je suis arrivée en retard d'une heure au bureau!

L'avant-midi fut fort court!

Le téléphone ne dérougissait pas. C'est à croire que mes clients avaient décidé de me faire regretter la chaleur de mon lit!

J'aurais voulu piquer un petit somme dans le métro... Impossible.  Alors ok!  J'ai foncé dans le tas et j'ai fait ce que j'ai pu pour que mes clients soient contents.

Ce soir:  plus facile, quasiment trop facile le retour.  Pas de pannes.  Yesss!

Mais, faut réapprendre à enjamber les trottoirs en évitant la neige fondue.      _IMG_1530_s

Et attendre bien sagement avant de traverser le boulevard, sinon les autos nous éclaboussent sans remords.

Chaleur du foyer retrouvée.  Bras et coeur de mon chéri grand ouvert.  Et Tobi qui est fou comme de ... la neige. Parce que pauvre petit, il s'imagine qu'on va aller jouer dehors!

Eh non!  Ce sera pour une autre soirée. Suis trop fatiguée.  Va relaxer.  Va me coucher tôt.  Va profiter de mon lit, de ma maison chaude et de mon pyjama pas sexy pantoute, parce qu'en flannellette! 

 

Bonne soirée la gang.                                                      imagesCATC8KVD

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